DANCE
FIRST
THINK
LATER

RENCONTRE ENTRE DANSE, PERFORMANCE ET ARTS VISUELS
15.09–09.10.2022

DEUXIÈME ÉDITION

Le Commun + Pavillon ADC + Cinémas du Grütli

Vernissage au Commun
le 15 septembre, 18h à 21h

Exposition au Commun
du 16 septembre au 9 octobre 2022, ma–di 11–18h, entrée libre 

Performances au Commun et au Pavillon ADC, films au Cinéma du Grütli (programme ci-dessous)



Alice Anderson


Œuvres exposées

Ecosytem Processes, Calder’s Door, 2019
composée de :
Data Architecture
The Ritual of Shapes
Architecture dansée

Installation composée de 3 entités réalisées en lien avec la porte de l’atelier Calder à Saché (France) :

The Ritual of Shapes, ritualisation par la peinture des 24 éléments reconstituant la porte de l’atelier Calder, gouache, toile recyclée, 3 x 10 m

Data Architecture, reproduction en bois et mémorisation par le fil des 24 éléments, bois, fil métallique cuivré eco-friendly, dimensions variables selon l’installation

Architecture dansée, vidéo, 2′, sur petit écran.Première présentation publique de l’œuvre.

Première présentation publique de l’œuvre

Le Commun

entrée libre


Présentation

L’œuvre est emblématique de la pratique d’Alice Anderson pour qui « Danser c’est retrouver la Nature qui est en soi ». Elle s’est imprégnée de l’atelier Calder et en particulier de sa porte, par une danse singulière qui a généré une peinture qu’elle qualifie de « Geometric Dance », composée des empreintes de 24 éléments qui reproduisent ceux qui constituent la porte. Elle mémorise ensuite ces objets en les recouvrant minutieusement de fil de cuivre, le plus ancien métal utilisé par l’homme, qui est conducteur, notamment d’Internet. Son travail, nourrit autant par des rituels ancestraux que par les nouvelles technologies, tisse des liens entre le vivant et la matière, entre l’humain et le non humain.

Notice biographique

Alice Anderson, GB/FR, 1972, est basée à Londres. Formation au Goldsmith College à Londres et aux Beaux-Arts de Paris. Expositions au Centre Pompidou, Paris (Réseaux-Monde – Mutations créations 5, 2022 ; Prix Marcel Duchamp, 2020 ; In Vivo, 2017) ; Musée d’Art Moderne de Fontevraud ; Patinoire Royale, Bruxelles (2021) ; Fluxus Art Projects, Londres (2020) ; Drawing Room, Londres (2017) ; Saatchi Gallery, Londres ; Royal Academy of Arts, Londres (2016) ; Espace Culturel Louis Vuitton ; Paris (2015) ; 55e Biennale de Venise (2013) ; Whitechapel Gallery, Londres (2012)



Marco Berrettini
+
Yan Li


Performances

15.09.2022
20h

16.09.2022
18h

S’entraîner les dents, 2020
performance, 50′

Performance conçue et orchestrée par Marco Berrettini, avec Fabio Bergamaschi, Wanda Bernasconi, Billy Blast, Isabelle Chladek, Pauline Corvellec, Sissy Duparc, Dora Fournier, Jean-Rémy Hamoniaux, Nathalie Clovis Monbaron, Luca Rizzo, Martin Roehrich, Anne Rosset, Alice Roudaire, en regard des peintures de Yan Li accrochées au mur.

Régie et lumières Denis Gobin / Son David Chesne

Coproduction : Compagnie *Melk Prod + Arta Sperto. Administration et diffusion : Pauline Coppée – Tutu Production.

Cette performance a été créée en 2020 dans le cadre d’une Carte blanche à Marco Berrettini à la Ménagerie de verre à Paris, avec 18 performers.

Première suisse

Le Commun

entrée libre


Présentation

Marco Berrettini est un chorégraphe aussi fantasque que politique. Cette performance se base sur la thématique développée par le peintre Yan Li : s’entraîner les dents. Berrettini y développe une “méthode chorégraphique” qui se réfère à Jackson Pollock, dont la peinture expressionniste-abstraite l’inspire depuis longtemps. Il cherche à créer des œuvres qui vont du concret vers l’abstrait, et de l’abstrait vers le concret, en donnant aux performers un cadre par l’accrochage des peintures, la bande son et la dramaturgie. Il compare le projet à « une banane qu’on mangerait par les deux bouts simultanément pour trouver l’équilibre du milieu ».

Notices biographiques

Marco Berrettini, IT/CH, 1963, est basé à Genève. Il gagne le championnat allemand de danse disco en 1978. Formation à la London School of Contemporary Dance et à la Folkwangschulen Essen (direction Hans Züllig et Pina Bausch), en ethnologie européenne, en anthropologie culturelle et en sciences théâtrales. Il a produit une trentaine de spectacles dont Sorry, do the tour (2001), No Paraderan (2007), iFeel 1 à 4 (2009-2017), My soul is my Visa (2018) et prépare My Epifunny (2022).

Yan Li, CN, né en 1988 à Chaoyang, est basé à Grenoble. Formation à l’Académie des Beaux-Arts de Luxun, École Média Art de Chalon-sur-Saône, École d’Art et Design de Grenoble. Expositions au CRAC Alsace, Altkirch (2021) ; Ménagerie de verre, Paris (2020).



Lara Dâmaso


Œuvre exposée

Echolocations, 2022
vidéo en projection, son

Avec : Lara Dâmaso, Tarren Johnson, Titilayo Adebayo / Caméra : Mathilde Agius / Son : Rosa Noviello / Montage : Lara Dâmaso / Costumes : Marcelo Alcaide / Assistant styling et caméra : Londry Samuel / Soutien : Ville de Zurich Culture / Coproduction : Arta Sperto

Nouvelle œuvre, première présentation publique

Le Commun

entrée libre


Présentation

Le medium principal de Lara Dâmaso est le corps, plus particulièrement la voix dont elle explore le potentiel expressif, thérapeutique et politique. Plus qu’un outil d’énonciation de l’intellect, sa mise en mouvement, étroitement liée à celle du corps, relève davantage de l’expérience sensible que de la raison. Echolocations est une vidéo tournée dans les Alpes grisonnes. Tour à tour, Lara Dâmaso, Tarren Johnson et Titilayo Adbayo dansent et activent leurs voix. On constate que mouvements et sons proviennent des mêmes impulsions corporelles. Entre chants et cris, les voix accompagnent les gestes, composant des sortes de rituels qui se répondent mutuellement autant qu’ils se démultiplient en écho dans l’environnement très minéral de la montagne.

Notice biographique

Lara Dâmaso, CH, 1996, est basée à Zurich. Formation à la HGB, Leipzig et à la ZHDK, Zurich. Expositions-performances à Krone Couronne, Bienne ; Istituto Svizzero, Milan (2022) ; HITStories, HIT, Genève ; Prix suisse de la performance, Lockremise, St-Gall ; Les Urbaines, Lausanne ; Kunsthaus Langenthal (2021) ; Kunsthalle, Zurich ; Cabaret Voltaire, Zurich (2020). Elle prépare sa première pièce scénique pour la Gessnerallee, Zurich, en 2023.



Manon de Boer
+
Latifa Laâbissi


Film

06.10.2022
19h

Soirée de projection avec Parade de Shahryar Nashat, suivie d’une discussion avec Manon de Boer, Latifa Laâbissi, Adam Linder, modération Olivier Kaeser

Persona, 2022
vidéo, 31′

Conception et design de la figure dans Écran Somnambule (2012) : Nadia Lauro / Directeur de la photographie : Léo Lefèvre / Assistant caméra : Alexandre Cabanne / Grip : Corentin Geisen / Lumière : Thomas Bojan & Ludovic Rivière / Prise de son, montage et mixage : Laszlo Umbreit / Montage : Manon de Boer / Étalonnage : Paul Millot à Cobalt / Production : Auguste Orts & Figure Project / Soutiens : Fonds Audiovisuel Flamand, Centre artistique BUDA


Présentation

En 2016, l’artiste et cinéaste Manon de Boer et la chorégraphe et danseuse Latifa Laâbissi ont débuté un dialogue continu, qui a fait émerger la conversation comme un outil de travail et comme une forme performative. Persona est un regard cinématographique de Manon de Boer sur Écran Somnambule (2012), une performance de Latifa Laâbissi, qui est à son tour basée sur un court extrait filmé de la Danse de la sorcière (1926) de Mary Wigman, solo majeur dans l’histoire de l’expressionisme allemand et de la danse. L’expérience physique du pouvoir perturbateur de la figure masquée des années 1920 est réinterprétée dans une temporalité étendue, et transmise dans un mouvement de caméra circulaire. La transe est transformée en méditation.

Notices biographiques

Manon de Boer et Latifa Laâbissi ont présenté leur travail en commun (Ghost Party 1 et 2) au FRAC Bretagne et Théâtre National de Bretagne, Rennes ; Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle (2022) ; Wiels, Bruxelles (2021).

Manon de Boer, BE, 1966, est basée à Bruxelles. Formation à l’Académie des beaux-arts de Rotterdam et à la Rijksakademie d’Amserdam. Expositions au Kunstmuseum St-Gall ; Kunsthal, Aarhus (2022) ; Museu Calouste Gulbekian, Lisbonne (2020) ; Kanal-Centre Pompidou, Bruxelles ; LUX, Londres ; National Gallery, Prague ; Matadero, Madrid (2019) ; Secession, Vienne ; Biennale de Taipei (2016) ; Documenta, Cassel (2012) ; Biennale de São Paulo (2010)

Larifa Laâbissi, FR, 1964, est basée à Paris. Formation en France et au studio Cunningham à New York. Création de Fugitive Archives (2022). Autres collaborations : avec Marcelo Evelin, La nuit tombe quand elle veut (2021), Festival d’automne, Paris ; TNB, Rennes, etc. / avec Werner Hirsch, Speak White, Bling Blings, qui sommes-nous ? And to be continued… (2021), Centre Pompidou, Paris / avec Antonia Baer et dans une installation de Nadia Lauro, Consul et Meshie (2019), Ménagerie de verre, Paris ; HAU Hebel am Ufer, Berlin ; far, Nyon, etc. / Pièces récentes : White Dog (2019), Festival de Marseille, Festival d’automne, Paris ; CCn2, Grenoble, etc. ; Witch Noises (2018), kunstenfestivaldesarts, Bruxelles ; Charleroi Danse ; CCN de Bourgogne Franche Comté, Belfort, etc.



Agnès Geoffray


Œuvres exposées

Pièces à conviction, 2019
série de 10 photographies, tirage pigmentaire sur papier musée contrecollé sur alu, 20 × 30 cm

Choreographic Writing, 2019
bande de tissu coton enroulée, texte tapuscrit, 100 m

Les impassibles, 2018
série de 8 photographies, 22 x 30.5 cm + 1 photographie 60 x 40 cm, encadrées

Choreography 1, 2016
2 x 40 diapositives ssur carousel

Le Commun

entrée libre


Présentation

La sélection des œuvres condense les recherches d’Agnès Geoffray autour des gestes et de leur ambivalence. Elle explore un registre de postures issues d’un répertoire hétérogène, qu’il soit intime, historique, pictural, médical ou vernaculaire. En interrogeant les archétypes, elle nous invite à repenser les gestes du corps humain, à réfléchir à leurs significations, à reconsidérer notre mémoire. Elle révèle leur dimension poétique et politique par une réflexion chorégraphique qui nourrit ses photographies.

Notice biographique

Agnès Geoffray, FR, 1973, est basée à Paris. Formation aux Beaux-arts de Lyon et de Paris. Expositions personnelles au FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand (2020) ; Les Brasseurs, Liège (2019) ; Centre photographique Île-de-France, Pontault-Combault (2017). Expositions collectives à Kunsthalle Appenzel ; Biennale de Mulhouse ; Centre d’art Les Tanneries, Amilly (2022) ; FRAC Franche Comté, Besançon (2021, 2019) ; Centre Pompidou, Paris (2019) ; Rencontres de la photographie, Arles (2017) ; Jeu de Paume, Paris ; Centre Pompidou, Metz (2016) ; Musée de l’Elysée, Lausanne (2015).



Zuzana Kakalikova


Performances

29.09.2022
19h

30.09.2022
19h

Am I in the picture?, 2021
solo chorégraphique, 50’

Concept, chorégraphie, interprétation : Zuzana Kakalikova / Collaboration artistique : Nina Negri et Racha Baroud / Composition musicale : Julie Semoroz / Scénographie : Neda Loncarevic / Dramaturge : Valentine Paley / Regard extérieur : Alexandra Kazazou / Administration-Production : Mariana Nunes et Ars Longa / Lumière et régie : Justine Bouillet / Production : Compagnie TDU / Co-production : fOrum culture / Soutiens : République et Canton du Jura, Loterie Romande, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Emilie Gourd, Corodis, Fondation Engelberts, Ville de Delémont, Fondation Loisir Casino, Malévoz Résidence quartier culturel, Pro Helvetia.

Le Commun

entrée libre


Présentation

En 2017, année des mouvements #MeToo et Cierny piontek (« vendredi noir », en Pologne), Zuzana Kakalikova débute une réflexion sur son image, sa place, son rapport à l’espace et au lieu, en tant que femme. Elle se replonge dans l’œuvre de Francesca Woodman (1958-1981), artiste étasunienne émancipée, connue pour ses photographies troublantes, ambivalentes et atemporelles où elle se met souvent en scène. Kakalikova transpose la démarche de Woodman dans un langage performatif. À l’heure où des acquis féministes sont en danger, elle interroge, avec ce premier solo, l’image de la femme et le regard qu’on lui porte, en créant des tableaux vivants aux forts impacts visuels et symboliques.

Notice biographique

Zuzana Kakalikova, SK/CH, 1982, est basée à Lausanne. Formation en arts dramatiques à Bratislava et à la Scuola Teatro Dimitri à Verscio. Fonde la compagnie TDU avec Guillaumarc Froidevaux en 2008 en Suisse. Membre fondatrice du Studio Matejka en 2010, en résidence pendant 3 ans à l’Institut Grotowski à Wroclaw. Retour en Suisse en 2015, chorégraphe et interprète de Brefs entretiens avec des hommes hideux (mise en scène Guillaumarc Froidevaux), M. la multiple (mise en scène Nina Negri), les deux au Théâtre de Vidy Lausanne (2019). Enseignement aux Teintureries, Lausanne dès 2020. Elle prépare une pièce avec la plasticienne Maya Rochat pour le Petit Théâtre à Lausanne.



Isabel Lewis
et
collaborateur.trice.x.s

+
The Field


Performances

01.10.2022
19h


02.10.2022
18h

Scalable Skeletal Escalator, 2022
version scénique

Concept : Isabel Lewis / Interprètes : The Field (Lucia Gugerli, Pierre Piton, Mirjam Jamuna Zweifel), Rafał Pierzyński / Système d’enceintes sur mesure : Dirk Bell, Mo Stern / Conception des vêtements : Yolanda Zobel, Marcelo Alcaide / Musique : LABOUR (Colin Hacklander et Farahnaz Hatam) / Senteur : Sissel Tolaas / Oeuvres d’art : Matthew Lutz-Kinoy (avec l’aimable autorisation de Kamel Mennour – Fitzpatrick Gallery – Mendes Wood DM) / Conception scénographique : Isabel Lewis, Dirk Bell / Conseillers dramaturgiques Tanzhaus Zurich : Simon Froehlich, Lea Moro / Direction de production Isabel Lewis Studio : Stefania Palumbo / Direction de production The Field : Leslie Philbert, et collaboration artistique Marisa Godoy, Romain Guion / Photos : Maxi Schmitz / Coproduction : Tanzhaus Zürich, Kunsthalle Zürich, Callie’s Berlin / Soutiens : BNP Paribas Fondation Suisse (Partenaire principal The Field), Ville de Zurich Culture, Fondation Nestlé pour l’Art (partenariat The Field), Pour-cent culturel Migros, Fondation Ernst Göhner, Fondation Landys & Gyr, Département de la culture du Canton de Zurich, BNP Paribas Corporate Philanthropy

Pavillon ADC

réservation – billetterie

Réalisation en collaboration avec le Pavillon ADC


Présentation

Scalable Skeletal Escalator (SSE) est un travail artistique expérimental conçue sous la forme d’un holobiont, un assemblage organique multiple, à l’image du corps humain, secoué et frissonnant de vie. Cette manière de créer s’inspire de la biologiste évolutionniste Lynn Margulis, qui désigne les relations coopératives et symbiotiques entre les espèces comme la force motrice de l’évolution. Dans ses projets, Isabel Lewis remet en question les systèmes de pensée désincarnés de l’Occident. SSE poursuit cette pratique en invitant les collaborateur.trice.x.s et les visiteur.euse.x.s à une recherche épistémologique participative pour découvrir le corps, activé par tous ses sens. SSE a été créée sous forme d’exposition vivante, et adaptée en version scénique.

Notices biographiques

Isabel Lewis, DO, née en 1981 en République dominicaine, est basée à Berlin. Elle a vécu à New York où elle a présenté son travail à The Kitchen, Dance Theater Workshop, New Museum Movement Research à Judson Church, Dancespace Project à St. Mark’s Church ou PS 122. Expositions/performances à Art Night, Londres (2021) ; Kunsthalle, Zurich (2020) ; Sharjah Biennial ; Elevation 1049, Gstaad ; Martin Gropius Bau; Kunsthalle Mainz ; Salon suisse, Biennale de Venise ; Roskilde Festival (2019) ; Steirischer Herbst, Graz ; Tate Modern, Londres (2017) ; Ming Contemporary Art Museum, Shanghai ; Dia Art Foundation, New York (2016) ; Tanz im August, Berlin (2015) ; Liverpool Biennial ; Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin ; Göteborg Biennial (2015) ; BIM, Centre d’art contemporain, Genève (2014).

The Field, CH, collectif fondé en 2019, est basé à Zurich. Cette structure hybride ouverte cultive différents types de collaborations dans les champs de la danse et de la performance, est en résidence à la Tanzhaus Zurich.



Adam Linder


Performances

06.10.2022
15-18h

07.10.2022
15-18h

08.10.2022
15-18h

09.10.2022
15-18h

Shelf Life: Barre Forever & Some Brain, 2022
performance en continu, 3h

Performers : Leah Katz, Adam Linder, Mickey Mahar, Brooke Stamp. Shelf Life est une commande du MoMA New York, présentée au Kravis Studio en 2020, en alternance avec Force Life de Shahryar Nashat. Une deuxième itération, Shelf Life (blood/barre/brain/cells) a été présentée à Serralves à Porto en 2022. Shelf Life: Barre Forever & Some Brain est la troisième itération, conçue pour DFTL au Commun.

Première suisse

Le Commun

entrée libre


Présentation

Le chorégraphe Adam Linder travaille pour les plateaux de théâtre et les espaces d’exposition. Ses œuvres se concentrent sur l’expérimentation et la réarticulation de formes, genres et contextes de la danse et des arts de la scène, en utilisant le texte, les costumes, le son et le film. Son travail s’inspire des théories de Lynn Margulis selon lesquelles la vie est un système autopoïétique où la biosphère et la technosphère s’entremêlent. Shelf Life est une performance conçue à l’origine autour de trois éléments : la barre, le sang et le cerveau. Ces organes chorégraphiques fonctionnent les uns avec les autres et avec l’architecture, pour produire un système nerveux métaphorique pour la danse. La version pour Genève se concentre sur la synchronisation et la différenciation de trois personnes sur les barres, avec le contre-point physique du cerveau qui se déplace dans l’espace dans une incarnation animale. Un dialogue émerge entre cette figure de cerveau pensant et analysant et la présence chorale des barres.

Notice biographique

Adam Linder, AU, 1983, est actuellement en résidence à Paris. Formé en danse classique, il a travaillé au Royal Ballet de Londres, dans la Michael Clark Company et chez Meg Stuart. Parmi ses œuvres scéniques, Loyalty, Tanz im August, Berlin ; De Singel, Anvers ; Dampfzentrale, Berne (2022) et Kampnagel, Hambourg (2021) ou Kein Paradiso, Hammer Museum, Los Angeles (2016). Il a participé à Liverpool Biennial ; Sydney Biennial (2016). Ses Services chorégraphiques ont été présentés au Mudam, Luxembourg (2019) ; Fondation Serralves, Porto (2018) ; South London Gallery, Londres (2018) ; Kunsthalle, Bâle (2017) ; Schinkel Pavillon, Berlin (2016) ; ICA, Londres (2015).



Shahryar Nashat


Film

06.10.2022
19h

Soirée de projection avec Persona de Manon de Boer & Latifa Laâbissi, suivie d’une discussion avec Manon de Boer, Latifa Laâbissi, Adam Linder, modération Olivier Kaeser

Parade, 2014
vidéo, couleur, dolby digital, 38′

Avec Delphine Gaborit, Kotomi Nishiwaki, Adam Linder / Directeur de la photographie : Gaëtan Varone / Son : Stéphane Brunclair / Basée sur une chorégraphie d’Adam Linder / Soutiens : HAU Hebbel am Ufer et ARRI, Berlin


Présentation

Le corps humain et ses représentations jouent un rôle central dans les sculptures et vidéos de Shahryar Nashat. Il interroge l’expérience même de ce que signifie être un corps à notre époque où les technologies sont autant de filtres qui induisent la fragmentation et la distance. Le désir, la mortalité, la fragilité et la résilience font partie de ses thèmes de prédilection. Parade est l’interprétation cinématographique que Nashat réalise à partir de la chorégraphie d’Adam Linder (2014), qui lui-même réinterprète le fameux ballet Parade (1917) écrit par Jean Cocteau pour les Ballets russes de Diaghilev, avec la musique d’Erik Satie, la scénographie de Pablo Picasso et la chorégraphie de Léonid Messine. L’adaptation est basée sur la parade publicitaire de trois artistes devant un théâtre. Pour survivre, les artistes doivent constamment se promouvoir. Par le cadrage, le montage et le son, Nashat transforme une chorégraphie en une vidéo originale et autonome.

Notice biographique

Shahryar Nashat, CH, né en 1975 à Genève, est basé à Los Angeles. Formation à l’ESBA (actuelle HEAD), Genève et Rijksakademie, Amsterdam. Expositions solo à Art Institute, Chicago (2022) ; MoMA, New York (2020) ; Swiss Institute, New York ; National Gallery of Denmark, Copenhague (2019) ; Kunsthalle, Bâle (2017) ; Schinkel Pavillon, Berlin ; Portikus, Francfort (2016) ; Palais de Tokyo, Paris (2014). Il a aussi exposé à Aargauer Kunsthaus, Aarau (2021) ; Kunst Museum, Winterthour (2020) ; Walker Art Center, Minneapolis ; MAM, Paris (2019) ; Hammer Museum, Los Angeles (2018) ; La Casa Encendida, Madrid (2017) ; Biennale de Montréal ; Sydney Biennial (2016) ; Berlin Biennale (2014).



Ceylan Öztrük


Performances

22.09.2022
20h

23.09.2022
20h

Orientalien, 2020
performance, 55′

Conception, réalisation, scénographie, performance : Ceylan Öztrük / Performance : Schirin Ghazivakilli / Collaboration conceptuelle : Felizitas Stilleke / Conseil dramaturgie : Mona De Weerdt / Conseil chorégraphique, design sonore : Manuel Scheiwiller / Costumes et stylisme : Laura Beham & Angela Thurnherr / Lumière, technique, collaboration à la scénographie : Iris Rohr / Production : Oliver Roth / Œil extérieur : Teresa Vittucci / Traduction : Miriam Laura Leonardi / Édition texte : Merve Ünsal / Arrangement musical : Leilaa Moon / Coproduction : Gessnerallee Zurich

Pavillon ADC

réservation – billetterie

Réalisation en collaboration avec le Pavillon ADC


Présentation

Dans sa pratique artistique pluridisciplinaire, Ceylan Öztrük cherche à transformer les situations et les cadres existants. Pour ses expositions, elle conçoit des sculptures, elle installe des dispositifs de lumière, il lui arrive d’écrire des textes. La visite relève autant d’une expérience spatiotemporelle qui allie le sensitif et le réflexif, que d’un questionnement sur la production de connaissances et leur utilisation autant sur le plan poétique que politique.

Dans Orientalien, Ceylan Öztrük raconte l’adoption, la transformation de soi et l’incarnation de l’altérité à travers une performance auto-théorique. Plongeant dans les racines et les significations des mots « orient » et « orientation », elle pose la question : comment le fait d’être un étranger oriental oriente-t-il le corps ? De l’aliénation à l’orientalisme, cette performance présente la danse orientale (terme historiquement utilisé pour décrire la danse du ventre) dans une expérience existentielle au sein d’une scénographie de miroirs et de lumières.

Notice biographique

Ceylan Öztrük, TU, née en 1984 à Ankara, est basée à Zurich depuis 2016. Formation à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne et à l’Université des beaux-arts Mimar Sinan d’Istanbul. Orientalien a été présentée à Frascati, Amsterdam (2022) ; Bone Festival, Berne (2021) ; Gessnerallee, Zurich (2020) ; Oriental Demo (performance préparatoire à Orientalien) présentée à Steakhouse Live, Londres (2020) ; My Wild Flag, Stockholm (2019) ; Les Urbaines, Lausanne (2018). Expositions à Sculpture Garden, Genève (2022) ; Fri-Art, Fribourg (2021) ; Longtang, Zurich (2020) ; 4 Berliner Herbstsalon – De-Heimatize it, Maxim Gorki Theater, Berlin (2019) ; 1.1, Bâle (2018) ; Kunsthalle, Zurich (2018) ; Oslo10, Bâle (2017) ; Special Moments, Zurich (2016) ; Mars, Istanbul (2016).



Samuel Pajand
+
Cosima Grand


Performances

20.09.2022
20h

21.09.2022
20h

Pleased to meet you, 2022
performance, 50′

Concept Samuel Pajand. Composition et performance Samuel Pajand (guitare) et Cosima Grand (danse), en regard de la sculpture/partition de Samuel Pajand, 57 points de rencontres, 2022. Coproduction Arta Sperto.

Création

Le Commun

entrée libre

Œuvre exposée

57 points de rencontres, 2022
peinture acrylique sur panneau de bois de bouleau contreplaqué de 80 × 80 cm, entouré d’un cercle de fer et parcouru par 108 clous et 56 fils de jute, 113 cm de diamètre × 5 cm

L’œuvre sera présentée dans l’exposition DFTL depuis le vernissage le 15.09 jusqu’au 29.09.2022. Du 1er au 31 octobre, elle sera présentée au Collège Calvin, dans le cadre de la 3e Biennale du parcours heART@geneva. Plus d’information sur heartgeneva.ch.

Le Commun

entrée libre


Présentation

Pleased to meet you, c’est la rencontre entre une danseuse, un musicien et une sculpture, considérée comme une partition à transposer en sons et en mouvements. Le jeu de Dobble et son ancêtre le jeu d’insectes de Jacques Cottereau, sont des jeux de cartes d’observation et de rapidité qui ont une particularité : si l’on prend deux cartes au hasard, on trouve toujours un symbole en commun. Samuel Pajand tente de comprendre comment reconstruire ce jeu, et découvrir la géométrie projective, où il existe à l’infini une droite formée par l’ensemble des points de rencontre des droites parallèles. Sa sculpture 57 points de rencontres est une “représentation” du mode de construction du jeu, conçue dans un premier temps pour le parcours artistique heart@geneva, puis comme input de Pleased to meet you. Samuel Pajand et Cosima Grand ont déjà travaillé ensemble sur l’échange autour de leurs pratiques, la musique et la danse.

Notices biographiques

Samuel Pajand, CH/FR, 1977, est basé à Genève. Musicien multi-instrumentiste, il travaille comme créateur sonore en France avec Joris Lacoste, Judith Depaule, Vincent Macaigne, Claudia Triozzi ou Marta Izquierdo, puis comme musicien, compositeur et performeur, avec Marco Berrettini, la 2B company, Cindy Van Acker, Marie-Caroline Hominal ou Julia Perrazzini. Dès 2017, il crée avec le scénographe Victor Roy des projets pluridisciplinaires, monte un groupe de rock Lovesong(s) en 2019 et crée en 2020 sa première œuvre d’art visuel, L’horloge de l’amour.

Cosima Grand, CH, 1987, est basée à Zurich. Chorégraphe et danseuse, elle s’est formée au CNDC à Angers, au Marchepied à Lausanne et aux Universités de Genève et Berne. Sa dernière pièce, Restless Beings, a été présentée à Roxy, Birsfelden ; Pavillon ADC, Genève (2022) ; TLH, Sierre ; Belluard, Fribourg ; Südpol, Lucerne ; Dampfzentrale, Berne (2021) ; Tanzhaus, Zurich (2020). Ailleurs, elle a présenté ses pièces au Festival ArtDanthé, Vanves (2020) ; Festival June Events, CDC Atelier de Paris ; Untimely Festival, Téhéran (2017) ; zeitraumexit, Mannheim ; Kondez Festival, Belgrade (2015).



Emilie Pitoiset


Œuvres exposées

Tainted Love, 2017-2022
tirages numériques pigmentés, plusieurs formats. Sélection de photographies.

Not Yet Titled #8, 2020
bombers, crève-pneus, antivol de vêtements, jogging, capuches, 166 x 79 x 120 cm
FNAC Inv. 2022-0065, Centre national des arts plastiques, Paris

Not Yet Titled #2, 2017
jeans peint, patchs cigarettes, peinture acrylique, capuche, métal peint, 126 x 73 x 79 cm
FNAC Inv. 2021-0486, Centre national des arts plastiques, Paris

Sweat core pulls up tonic dreams, 2022, adhésif, dimensions variables

Le Commun

entrée libre


Présentation

Les œuvres d’Emilie Pitoiset traitent de la résistance des corps à travers la danse, le clubbing, le sport, la sexualité, l’argent… autant de symptômes aliénants et véhicules de fantasmes. Elle s’intéresse aux marathons de danse de la période de la Grande Dépression aux Etats-Unis, compétition où des couples dansaient pour de l’argent pendant des heures jusqu’à épuisement. Analysant le mouvement des corps traversés par les crises politiques du XXe et XXIe siècle, elle souligne le durcissement des rapports sociaux et intimes, annonciateur de notre époque néolibérale. Elle se saisit de photographies de l’époque et les modifie en ajoutant des lignes de force. Elle crée des sculptures qui revisitent certaines postures, figurées par de simples tiges métalliques, et les recouvrent de vêtements customisés très contemporains. Au mur, elle compose des captchas géants, qui transforment ce langage utilisé pour la sécurité informatique en slogans d’incitation à pousser le culte du corps (apparence, sports extrêmes) jusqu’à l’absurde.

Notice biographique

Emilie Pitoiset, FR, 1980, est basée à Paris. Formation à l’Université Paris 8 et au Beaux-Arts de Paris. Expositions/performances au Kunsthaus, Hambourg (2022) ; Festival Playground, Skuk et M Museum, Leuven (2021) ; Klemm’s à Berlin (2020) ; Château de Rochechouart (2020) ; CND, Pantin ; Festival Move, Centre Pompidou, Paris ; Villa Arson, Nice ; Printemps de septembre, Toulouse (2019) ; Confort Moderne, Poitiers (2017) ; Shirn Kunsthalle, Francfort (2015).



Davide-Chistelle Sanvee


Performances

16.09.2022
20h


17.09.2022
19h


18.09.2022
18h

Á notre place
installation-performance, 55′

Concept, mise en scène et interprétation : Davide-Christelle Sanvee / Maquettes : Aurélien Reymond / Création sonore : Chienne de garde / Création vidéo : Antonin Ivanidze / Aide costumes : Doria Gomez Rosay / Production : Association Elayi / Coproduction : Pavillon ADC, Arta Sperto / Administration : Ars Longa Agency / Soutien : Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève.

Création

Pavillon ADC

réservation – billetterie

Réalisation en collaboration avec le Pavillon ADC


Présentation

Davide-Christelle Sanvee développe un travail corporel et plastique en utilisant souvent l’infiltration et le camouflage.

En 2019, pour le Prix suisse de la performance au Aargauer Kunsthaus à Aarau, elle initie un concept qui entremêle des réflexions sur le contexte architectural et l’histoire de l’institution mêlé à des éléments de sa biographie. Elle a développé cette méthode dans différents contextes et l’adapte au Pavillon ADC. Elle a discuté avec l’équipe, s’est plongée dans les archives, et tissera des parallèles entre architecture et réflexions sociales et politiques. Dans un premier temps, elle activera une installation de plusieurs maquettes du bâtiment dans le foyer, avant de traduire des étapes de son parcours d’intégration sur scène. Danse, architecture, récit et poésie seront les composants de cette création in situ.

Notice biographique

Davide-Christelle Sanvee, TG/CH, 1993, est basée à Genève. Formation à la HEAD, Genève, et au Sandberg Institut, Amsterdam. Elle réalise le plus souvent ses performances spécifiquement pour un contexte : Musée Tinguely, Bâle (2022) ; Belluard, Fribourg ; Centre Pompidou, Paris ; Salon suisse, Biennale d’architecture de Venise ; Tunnel Tunnel, Lausanne (2021) ; e-flux, New York ; Duplex, Genève ; Fondation Ricard, Paris (2020) ; Prix suisse de la performance, Aargauer Kunsthaus, Aarau (2019).



Ulla von Brandenburg


Œuvres exposées

Feste Erde, Flüssiger Wind, 2021
vidéo, 10’20” ; rideaux ; archives

Film Super 16 mm film transféré en vidéo hd, couleur, son, 10’20” (loop) / Réalisatrice : Ulla von Brandenburg / Directeur de la photographie : Laurent Coltelloni / Premier assistant caméra : Mathias Sabourdin / Productrice exécutive : Julia Mossé / Choréographie : Lina Schlageter / Performers : Larissa Emi, Duncan Evennou, Oli Funes Lastra, Bianca Iannuzi, Corentin Le Flohic, Fabricia Martins, Laurence Mayor, Giuseppe Molino, Julia Mossé, Benoit Résillot, Lina Schlageter / Catering : Julien Crépieux / Assistant de production : Jonas Rehren / Montage et étalonnage : Alexandre Westphal / Ingénieur du son : Olivier Pelletier / Post Production: Julien Crépieux / Musique : Ulla von Brandenburg, Olivier Pelletier, Julia Mossé / Laboratoire: Hiventy, Joinville-Le-Pont / Équipement : Kodak France, Groupe TSF / Soutiens : Meyer Riegger (Berlin/Karlsruhe); Weserburg Museum für moderne Kunst, Brême; Direction régionale des affaires culturelles Hauts de France; Aide individuelle à la création année 2021 / Avec l’autorisation de l’artiste et Art : Concept, Paris ; Meyer Riegger, Berlin-Karlsruhe ; Pilar Corrias Gallery, Londres ; Produzentengalerie, Hambourg.

Projection dans un environnement composé de rideaux multicolores, conçu spécifiquement pour l’espace du Commun / Sélection d’archives et d’objets de la collection de l’artiste, présentée dans des vitrines.

Le Commun

entrée libre


Présentation

Dans ses films, installations, quilts, aquarelles, collages, performances, Ulla von Brandenburg puise dans les univers du théâtre, de la danse et de la peinture, détourne leurs conventions et détermine de nouvelles règles du jeu. Le film Feste Erde, Flüssiger Wind (« Terre ferme, vent liquide ») suit les danseurs et danseuses qui font une ronde avant d’explorer chacun et chacune des positions et des gestes différents, entre danse rituelle et tableaux vivants. Ces recherches proposent l’expérience d’un vivre ensemble où l’individu conserve une place et un rôle singulier tout en faisant pleinement partie d’un groupe. Récemment, l’artiste a commencé à exposer ses archives (masques, livres anciens, dessins préparatoires, rubans, fragments de maquettes, reproductions d’images) qui forment une constellation de références visuelles en lien avec la danse et la transe, l’émotion et le mouvement.

Notice biographique

Ulla von Brandenburg, DE/FR, née à Karlsruhe en 1974, est basée à Paris. Formation en scénographie à Karlsruhe et à la Hochschule für Bildende Künste à Hambourg. Installation à Paris en 2005. En 2022, elle présente des projets scéniques au Staatsoper à Stuttgart et au Wiener Festwochen à Vienne. Expositions : Staatsgalerie, Stuttgart (2022) ; Museum für Moderne Kunst Weseburg, Brême (2021) ; Palais de Tokyo, Paris (2020) ; MRAC, Sérignan (2019) ; Whitechapel Gallery, Londres ; Musée Jenisch, Vevey ; Kunstmuseum, Bonn (2018) ; Kircher Culturel Center, Buenos Aires (2017) ; Prix Marcel Duchamp, Centre Pompidou, Paris ; Perez Art Museum, Miami ; Contemporary Art Museum, Saint Louis (2016).



Performances + films

15.09.2022
20h

16.09.2022
18h

Marco Berrettini + Yan Li + 15 performers
S’entraîner les dents

Le Commun
10 rue des Vieux Grenadiers
Bâtiment J
1205 Genève

entrée libre


16.09.2022
20h

17.09.2022
19h

18.09.2022
18h

Davide-Christelle Sanvee
À notre place

Pavillon ADC
1 place Sturm
1206 Genève

réservation – billetterie


20.09.2022
20h

21.09.2022
20h

Samuel Pajand + Cosima Grand
Pleased to meet you

Le Commun
10 rue des Vieux Grenadiers
Bâtiment J
1205 Genève

entrée libre


22.09.2022
20h

23.09.2022
20h

Ceylan Öztrük
Orientalien

Pavillon ADC
1 place Sturm
1206 Genève

réservation – billetterie


29.09.2022
19h

30.09.2022
19h

Zuzana Kakalikova
Am I in the picture?

Le Commun
10 rue des Vieux Grenadiers
Bâtiment J
1205 Genève

entrée libre


01.10.2022
19h

02.10.2022
18h

Isabel Lewis et coll. + The Field
Scalable Skeletal Escalator (version scénique)

Pavillon ADC
1 place Sturm
1206 Genève

réservation – billetterie


06.10.2022
19h

Shahryar Nashat
Parade (2014, 38′)

Manon de Boer + Latifa Laâbissi
Persona (2022, 31′)

Projection suivie d’une discussion avec Manon de Boer, Latifa Laâbissi, Adam Linder, modération Olivier Kaeser

Les Cinémas du Grütli
16 rue du Général-Dufour
1204 Genève

réservation – billetterie


06.10.2022
15-18h

07.10.2022
15-18h

08.10.2022
15-18h

09.10.2022
15-18h

Adam Linder
Shelf Life: Barre Forever & Some Brain

Le Commun
10 rue des Vieux Grenadiers
Bâtiment J
1205 Genève

entrée libre


Présentation du projet

En été 2020, Dance First Think Later – Rencontre entre danse et arts visuels est présentée au Commun, et certaines performances sont réalisées en collaboration avec La Bâtie, l’ADC, le Mamco, le Musée d’art et d’histoire et le Cinéma Spoutnik. Cette exposition-festival est emblématique des intentions d’Arta Sperto, structure de curation, production, organisation et édition de projets artistiques pluri- et transdisciplinaires, qui, n’ayant pas de lieu fixe, imagine ses projets avec des partenaires culturels ou dans l’espace public.

Dance First Think Later a été compris par beaucoup de gens comme un festival, et ils demandaient quand aurait lieu la prochaine édition. J’ai réfléchi à cette perspective, et j’ai été convaincu qu’elle faisait sens. Le projet explore un terrain artistique aux confins de la danse, de la performance et des arts visuels, des domaines qui se nourrissent mutuellement, mais fonctionnent selon des mécanismes de production et de présentation très différents. La danse est au cœur du projet, c’est-à-dire les gestes et les mouvements du corps humain, leurs significations et interprétations dans différentes cultures, et considérés par le biais de divers prismes, le culturel, le sensuel, le politique, le social, le rituel, le technologique, le genre… Ce champ artistique est très riche, ses enjeux et ses perspectives multiples permettent de développer des approches et des expériences potentiellement sur plusieurs années.

Après plus de 30 ans d’engagement dans les arts contemporains, j’estime qu’il est nécessaire de développer des types de manifestations qui élargissent les modèles établis, notamment par des projets où les domaines artistiques se fertilisent mutuellement. Les participants à DFTL sont des plasticiens qui travaillent sur le sujet de la danse, qui l’intègrent dans leur pratique ou qui collaborent avec des chorégraphes, des chorégraphes qui imaginent des œuvres pour les espaces d’exposition, ou encore des performers ou artistes transdisciplinaires qui oscillent dans plusieurs scènes artistiques. Au Commun, il y aura des œuvres matérielles (installations, vidéos, sculptures, peinture, objets, photographies) et des performances conçues pour des espaces d’expositions. Le Pavillon ADC accueillera des œuvres scéniques de plasticiens et performers, et les Cinémas du Grütli présenteront des films d’artistes qui travaillent avec des chorégraphes.

La pluri et transdisciplinarité n’est pas une fin en soi, c’est un terrain ouvert pour percevoir et interroger le monde d’aujourd’hui. Le mouvement et le geste ont des significations précises dans toutes les cultures et dans de multiples domaines de la société : la politique, la diplomatie, le sport, l’armée, la communication, les luttes sociales, les manifestations de rue, les rituels… Partout, les gestes délivrent des messages, sont scrutés dans les médias et sur les réseaux sociaux, ils rassemblent ou ils divisent. Par ailleurs, des expressions telles que « ballet diplomatique », « faux pas politique », « posture politique », « pas de deux », « démarche maladroite », « mouvement de foules », « langage du corps », « geste révolutionnaire », « geste déplacé », « geste incompris », témoignent que des mots qui sont notamment liés au vocabulaire chorégraphique, sont aussi utilisés dans de nombreux autres domaines.

De plus, je trouve que la période Covid-19 a été très « chorégraphique », puisque nous ne nous sommes jamais autant préoccupés de la manière dont nous bougeons : nous avons désappris des gestes qui étaient naturels, nous en avons appris des nouveaux, nous nous sommes questionnés sur les gestes et les mouvements obligatoires ou interdits. En cela, nous avons rejoint, sans en être vraiment conscients, des interrogations et des réflexions que les chorégraphes développent sur la signification et la portée de tel geste et de tel mouvement, qu’ils soient individuels ou collectifs. La portée de ces réflexions et de certains changements de comportement est probablement durable.

Le titre Dance First Think Later est inspiré d’un passage de En attendant Godot de Samuel Beckett. Comme souvent avec ce maître de l’absurde, une phrase s’avère plus complexe que son apparence première. Ce titre vise à interpeller et capter l’attention. En cela, la version en anglais est plus efficace. Les mots-clés Dance et Think et la notion de durée (First et Later) met en perspective le corps pensant en mouvement.

Olivier Kaeser, commisaire de Dance First Think Later


Partenariats et soutiens

Partenaire de réalisation et de production : Pavillon ADC.

Partenaire d’accueil : Cinémas du Grütli.

Dance First Think Later bénéficie du soutien de : Ville de Genève, Loterie romande Genève, Fonds cantonal d’art contemporain DCS Genève, Pro Helvetia, Ernst Göhner Stiftug, Fonds culturel ProLitteris, Service culturel Migros Genève, Ernst und Olga Gubler-Hablützel Stiftung, Stiftung Corymbo.

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